Les Verts du Maine-et-Loire expriment toute leur solidarité aux deux jeunes lesbiennes Segréennes qui ont été l’objet de discriminations homophobes et condamnent vivement le comportement de leurs auteurs encore malheureusement trop répandu.
Malgré l’évolution de la société française sur la question de l’homosexualité depuis quelques années, cette situation illustre à nouveau combien il subsiste des comportements de rejet intolérables à l’égard de personnes vivant publiquement et simplement leurs différences.
L’homophobie participe d’un processus d’exclusion sociale inacceptable, auquel doit répondre simultanément le renforcement de l’égalité des droits entre les homosexuels et les hétérosexuels, la lutte contre les discriminations et la protection des victimes. Faut-il encore que ces discriminations ne soient pas renforcées par une inaction institutionnelle manifeste, alors que le maire d’une commune doit être le premier garant de la protection des habitants de son territoire, soumis à l’application de la Charte des droits fondamentaux.
Faut-il encore également que la justice ne fassent pas preuve d’une clémence trop grande à l’égard des auteurs de telles discriminations sous peine de contribuer à leur impunité et à maintenir les homosexuels dans un statut de citoyens de seconde zone.
Le programme d’Europe Ecologie a d’ailleurs fortement mis en avant la nécessité de reconnaître les principes de Djodjakarta, qui demandent en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre, l’application de la législation internationale des droits humains ainsi qu’une protection juridique contre toute discrimination. Par-dessus tout, l’enjeu demeure celui de l’éducation, qui doit pétrir durablement les comportements individuels et collectifs afin que jamais ne surviennent de tels actes discriminatoires.
Bruno BARON, Co-animateur du Groupe des Verts de l’agglomération angevine