Malheureusement le maire de Cholet est coutumier du fait. Difficile pour lui d’accepter une contradiction qu’il supporte de plus en plus mal. Le conseil municipal d’hier soir en a encore été la triste illustration.
Premier acte, le maire refuse de donner un droit de réponse légitime de la minorité municipale sur un dossier de fond. Les dix élus des deux groupes d’opposition décident alors de quitter la séance pour faire valoir leur mécontentement. Second acte, M. Bourdouleix interdit ensuite l’accès dans l’enceinte du conseil aux journalistes qui étaient sortis pour interviewer les élus municipaux d’opposition. Faut-il rappeler que le conseil municipal est public ? Faut-il rappeler les éléments fondamentaux qui sont ceux du droit à l’information? Alors pourquoi transformer sans cesse le débat démocratique en violences verbales?
Par ses raidissements et ses accès de colère, le maire de Cholet manque gravement à ses obligations. En tant que premier magistrat de la ville, le maire est le garant de l’intérêt général et donc de l’expression libre de tous les conseillers municipaux qui sont tous à égalité des représentants des habitants de la ville, quelle que soit leur sensibilité politique. Assurer en tant que maire la police d’un conseil municipal, c’est aussi veiller à un fonctionnement serein et – ça tombe sous le sens – en aucun cas entraver le travail des journalistes qui sont présents pour assurer un compte-rendu et une analyse pluraliste des échanges et des dossiers étudiés.
EELV 49 préoccupé par la dérive autoritaire de Gilles Bourdouleix ce lundi soir en appelle au représentant de l’Etat, Mme le préfet, pour rappeler au maire de Cholet ses obligations républicaines et démocratiques.
Romain Laveau, secrétaire départemental EELV
Martine Guerry, coopératrice EELV Cholet
Franck Loiseau, coopérateur EELV Cholet