La rentrée du Maire d’Angers le 27 août a été l’occasion pour lui de faire le tour des chantiers lancés dans le cadre du plan urgence voirie. Depuis le début de l’année les services ont procédéà la réfection des rues dans les différents quartiers d’Angers : Touraine, Duboys, Chateaugontier, pont de la Haute chaîne, Place du Tertre, Martin Luther King…
« La concrétisation de ces travaux nous réjouit car c’est une amélioration du cadre de vie de nos concitoyens » commente Vincent Dulong, ancien adjoint au Maire, et d’ajouter que « c’est aussi une reconnaissance implicite du travail de la précédente majorité qui avait programmé tous les travaux réalisés et ceux prévus pour la fin de l’année dans son plan pluriannuel 2013/2016 ! ».
Les écologistes ne souhaitent pas s’inscrire dans une critique politicienne et encore moins dans des procès d’intention. Ils demandent toutefois au Maire de communiquer aux angevins les réfections de voirie qui seront engagées en sus des travaux déjà prévus ou engagés par l’ancienne municipalité. « C’est un appel à la responsabilité du Maire qui doit assurer la transparence et la sincérité de ses engagements vis à vis des électeurs angevins » pour Estelle Lemoine-Maulny, conseillère municipale et co-animatrice du groupe local EELV.
Pour les écologistes, le plan d’urgence de la voirie amène deux questions, la première sur la méthode de participation des angevins et la seconde sur les changements de comportement. « Est ce que la nouvelle majorité reprendra les principes de co-élaboration des projets avec les riverains, les commerçants et les conseils de quartier comme nous avons pu le faire avec le boulevard de Strasbourg, les rues Corneille ou Chateaugontier ? » demande Vincent Dulong. Et Estelle Lemoine Maulny de s’interroger sur la stratégie globale d’aménagement des rues « est ce que les travaux de création de la piste cyclable de la rue des Ponts de Cé sont maintenus ? Quid de la généralisation des « tourne-à-droite » cyclistes aux feux tricolores ? »
Pour le groupe local EELV, la réfection des voiries doit s’inscrire dans une politique globale de partage et de reconquête des espaces publics. « Le Plan d’urgence ne doit pas se contenter de reboucher les trous, il doit infléchir les comportements de nos concitoyens, donner sa juste place à tous les usagers de la voirie, qu’ils soient piétons, cyclistes ou automobilistes et apporter une plus value dans la vie quotidienne des angevins » concluent Estelle Lemoine Maulny et Vincent Dulong.