Liberté d’affichage, version choletaise

Par Pierre CHALOPIN et Romain LAVEAU. Affichage associatif, ce qui ne veut pas dire affichage libre. A priori ces panneaux sont réservés aux associations. Lesquelles? Les partis politiques ne sont-ils pas des associations?

On peut s’étonner que le Maire de Cholet, une fois encore, porte plainte, aujourd’hui contre des partis politiques de gauche, qui ont utilisé ces espaces associatifs lors des dernières campagnes législatives et qu’il ne réagisse pas à l’affichage sauvage de l’UNI en faveur de Sarkozy. On peut comprendre qu’il soit un peu dépité de voir sa réélection à l’assemblée nationale assurée par des citoyens extérieurs à Cholet. Mais qu’il soit aujourd’hui député maire ou maire dépité, peu importe. En tant qu’élu il a la responsabilité de la vie démocratique dans les territoires dont il cumule les mandats et c’est heureux de le voir s’intéresser à la défense de la vie associative.

A ce propos on peut lui suggérer quelques dispositions simples qui favoriseraient la vie associative, comme par exemple :

-restaurer les colonnes Morris, éléments constitutifs du mobilier urbain depuis un siècle et demi qui en termes de visibilité et d’esthétique étaient bien supérieurs aux panneaux actuels.

-accorder sans contingentement la gratuité d’utilisation de l’espace la Bruyère.

-annuler l’interdiction qui est faite à Cholet de distribuer des tracts sur le marché.

-instaurer dans Synergences et Cholet Magazine, publications financées par les deniers publics, une tribune libre pour les citoyens et un droit d’expression pour les associations, clubs de réflexion etc…

– permettre que les centres sociaux puissent être utilisés comme lieu de rencontre sur tous les sujets concernant la vie sociale ou politique.

Avec de l’imagination et de la volonté, on peut choisir de favoriser ou de contrecarrer la vie associative et la réflexion politique.

 

Pierre CHALOPIN, pour EELV Cholet-Mauges

Romain LAVEAU, porte parole EELV 49