Et voilà un 2ème pic de pollution annoncé sur la Ville d’Angers, qui
succède à celui du mois de février… Les écologistes appellent à agir
rapidement et en profondeur sur les sources de pollution atmosphérique. « Nous
ne pouvons plus nous contenter de conseiller aux personnes fragiles et aux
enfants de renoncer aux activités physiques, tout en espérant que le vent et la
pluie arrivent vite pour chasser la pollution. Cet aveu d’impuissance est
inacceptable ! » déplore Vincent Dulong, co-animateur du groupe local.
Les politiques de déplacement menées aujourd’hui par la Ville et
l’Agglomération d’Angers semblent très éloignées de cet enjeu de
santé publique et de qualité de vie : heure de stationnement gratuite pour les
voitures, diminution de 50% du budget vélo, absence de plan piétons, arrêt de la
2nde ligne de tram, l’abandon de Rives Nouvelles… « Les transports
routiers sont la source principale de ces pollutions et le trafic routier ne
diminue pas sur notre agglomération. Il est impératif de s’attaquer enfin
à la réduction de l’exposition de la population à des concentrations
annuelles qui se trouvent bien au-delà des normes en vigueur et acceptables »
indique Estelle Lemoine Maulny, co-animatrice du groupe local EELV
d’Angers.
Il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités. Nous ne pouvons plus
et nous ne devons plus, au regard des graves problèmes de santé publique
qu’ils engendrent, compter 4 longues journées consécutives de dépassement
des seuils pour que les restrictions de circulation soient mises en œuvre.
Il faut aussi agir à l’échelle de la Ville et de l’Agglomération. A
quelques mois du Sommet mondial sur le Climat, Le groupe local EELV
d’Angers propose à C. Béchu « d’accorder la gratuité des transports
publics pendant les jours de pollution » et, pour aller plus loin dans la
prévention des risques, « d’organiser un Grenelle de l’air pour
définir avec les citoyens et les différents acteurs les mesures et les priorités
qui permettront de retrouver durablement un air sain pour la santé de toutes et
tous ».