Le tramway
En résumé, les Verts de l’agglomération d’Angers, favorables à l’augmentation de l’usage des transports collectifs sur notre agglomération soutiennent fortement l’implantation du tramway.
Cependant, nous rappelons que le projet de tramway ne doit pas être considéré comme la seule réponse pour développer les transports en commun. Il est nécessaire d’accompagner de manière beaucoup plus volontariste l’évolution des modes de déplacement dits « doux » (marche à pied, vélo, rollers, etc.), en complémentarité et en articulation avec la mise en place d’un tramway, et d’amplifier encore davantage la modernisation du réseau de bus (accessibilité, réseau, utilisation de carburant écologique, etc.).
Au delà de ce bref résumé, voici l’avis complet du groupe local angevin tel qu’il a été déposé à la commission d’enquête publique.
Avis du groupe local des Verts de l’Agglomération d’Angers
1. Le tramway, une avancée incontestable.
1.1. La concertation préalable à l'enquête publique 1.2. Le coût 1.3. Le choix du matériel et les conditions de réalisation du chantier 1.4. Le tramway : favoriser le lien et la mixité sociale 1.5. Le tracé 1.6. Les avantages spécifiques au tramway par rapport au bus
2. . mais qui doit s’accompagner d’une politique plus volontariste pour favoriser l’évolution des modes de déplacement
2.1. Renforcer les complémentarités avec les autres modes de déplacement 2.2. Pour une grille tarifaire sociale et écologique 2.3. Encourager de manière plus volontariste les PDE 2.4. Le nouveau Pont sur la Maine 2.5. La création de la deuxième ligne et la continuité de la première ligne
1. Le tramway, une avancée incontestable.
Le tramway à Angers représente une réelle opportunité pour proposer une alternative crédible au « tout voiture », indispensable pour faire face au double défi du réchauffement climatique et de la crise énergétique.
1.1. La concertation préalable à l’enquête publique
La concertation réalisée sur Angers est le fruit d’un dialogue entamé bien avant l’enquête publique. Les Verts de l’Agglomération d’Angers tiennent donc à souligner la qualité d’écoute des services et du Vice Président d’Angers Loire Métropole en charge des déplacements : 150 réunions (élus, techniciens et professionnels), 8 réunions publiques qui ont rassemblé plus de 1 500 personnes, une exposition itinérante visitée par plus 16 000 personnes dans 35 lieux différents. La concertation, c’est aussi la saisine du conseil de développement (organisme réunissant les acteurs économiques, les associations, les syndicats), qui a rendu un avis positif sur le projet de tramway en septembre 2004. C’est également la saisine de 4 Conseils Consultatifs de Quartier – concernés par le passage de la première ligne de tramway- qui ont apporté et continuent d’apporter des préconisations pour l’insertion urbaine du tramway, ou plus généralement sur la réorganisation des cheminements doux. A noter enfin que 95% des noms des stations proviennent des propositions des conseils consultatifs de quartier.
Les Verts notent la difficulté, voire l’impossibilité de définir un périmètre de consultation référendaire adéquat pour la mise en place d’un tramway, et considèrent par conséquent que la concertation préalable à l’enquête publique a été à la fois pertinente et de qualité, à la réserve toutefois de la concertation sur Avrillé, réduite à minima avec seulement une réunion publique et une réunion à destination des commerçants.
1.2. Le coût
Avec un coût total pour la première ligne estimé en décembre 2005 à 238 millions d’euros, le tramway angevin serait réalisé avec un coût de moins de 20 millions d’euros au kilomètre. Cet investissement doit impérativement être mis en corrélation avec les sommes investies dans le réseau routier, que les Verts ne placent pas parmi les priorités. A titre de comparaison, le coût global du contournement Nord est de 450 millions d’euros, ce qui revient à un coût de 30 millions d’euros par kilomètre contre un coût de 19 millions d’euros par kilomètre pour le tramway ! Et pourtant le montant total de ces travaux routiers n’inclut pas les coûts induits : le tramway, c’est moins de pollution, moins de risque d’accident. Les coûts induits par le transport routier, rarement mesurés, pèsent pourtant de manière notable sur les contribuables. Les Verts approuvent le recours à l’emprunt, surtout compte tenu des taux d’intérêts extrêmement bas- pour financer cette infrastructure, indispensable pour éviter l’asphyxie de l’agglomération et dont bénéficieront pleinement les générations futures. En ce qui concerne la hausse des versements de la taxe transports, les Verts de l’agglomération d’Angers ne nient pas l’effort des entreprises pour ce projet mais rappellent qu’elle ne s’applique qu’aux entreprises de plus de 9 salariés.
1.3. Le choix du matériel et les conditions de réalisation du chantier
Le tramway doit avoir pour vocation de s’inscrire durablement dans le paysage de notre agglomération pour infléchir avec certitude nos modes de déplacement, afin de répondre aux enjeux sanitaires et environnementaux qui nous préoccupent tout particulièrement. Les Verts de l’agglomération d’Angers sont donc favorables à un choix d’un tramway sur fers, qui favorise un peu plus le rejet de la voiture, en accordant au tramway une priorité de passage dans la circulation. En ce sens, il s’agit aussi d’un choix plus écologique.
Il paraissait enfin logique de donner la priorité à des techniques éprouvées et testées dans de nombreuses autres villes tout en cherchant à les perfectionner. La diversité des prestataires aptes à mettre en place un tramway sur rails apparaît effectivement comme un gage de sécurité et d’indépendance qui ne serait pas acquis avec le choix du pneu. Les Verts de l’agglomération d’Angers soulignent l’intérêt de la possibilité d’emmener son vélo sur le tramway, prévue dans les orientations du projet, et qui devra se confirmer par des règles de conduite clairement affichées. Ils tiennent également à souligner l’effort de l’agglomération pour travailler à l’insertion de clauses d’insertion par l’activité économique pour permettre à des chômeurs de longue durée de retrouver la voie de l’emploi. En ce qui concerne le choix du matériel, les Verts de l’agglomération souhaiteraient qu’un effort particulier puisse se concrétiser sur une éco conception des rames du tramway, permettant de faire appel à des technologies limitant les répercussions sur l’environnement, tant en ce qui concerne le processus de fabrication des divers composants que des conditions de recyclage des rames en fin de vie. Le projet du centre de maintenance du tramway, avec le recours à de l’énergie solaire, représenterait de toute évidence un motif de satisfaction pour les Verts de l’agglomération d’Angers et permettrait peut- être de développer davantage cette énergie insuffisamment présente sur le territoire d’Angers Loire Métropole, qui se positionne en tant que « laboratoire du développement durable ».
1.4. Le tramway : favoriser le lien et la mixité sociale
Les Verts de l’agglomération soulignent l’intérêt spécifique du tramway pour favoriser le lien social mais aussi la mixité. Le tramway, pour des questions d’image, de confort et de simplicité d’utilisation, incite de nouveaux usagers à utiliser ce mode de déplacement et attire de toute évidence des usagers qui ne prennent jamais ou peu le bus. En ce sens, il est un moteur pour les rencontres entre tous les milieux sociaux. De plus, Le tramway, parce qu’il traverse des quartiers avec des logements sociaux importants, notamment la Roseraie et Verneau, devrait donc permettre un véritable brassage des populations. Le tramway est enfin un outil de dynamisation des commerces à proximité du tracé, permettant de favoriser l’émergence de pôles commerciaux autour d’un mode de transport en commun. Il est donc aussi un vecteur d’animation incontestable de l’agglomération.
1.5. Le tracé Aucun tracé n’était ressorti nettement des études de faisabilité. Des études complémentaires menées par l’agence d’urbanisme (AURA) ont permis de dégager des « corridors », c’est-à-dire des fuseaux de 500 mètres de largeur dans lequel se concentrent des lieux d’emplois, d’habitats, d’équipements, de commerces, de services, etc. Les Verts notent que les 12 km de la ligne Avrillé/Roseraie présentent a priori un potentiel important : le tramway va desservir 57 000 habitants et 21 000 emplois à moins de 400 mètres. La ligne passant par Belle Beille n’atteindrait pas ce potentiel, notamment à cause de la présence circonscrite dans le temps des étudiants. Les Verts comprennent également la 2nde raison du choix de la ligne Nord/sud, qui se justifie par la facilité de l’insertion du tramway dans un quartier qui n’existe pas à ce jour (Capucins) et dans un quartier en renouvellement urbain (La Roseraie). Le choix du tracé dans le c?ur d’Avrillé peut également se comprendre dans une logique de développement des activités commerciales à proximité d’une ligne de tramway, qui devrait participer à une dynamisation du centre-ville d’Avrillé.
1.6. Les avantages spécifiques au tramway par rapport au bus
Le tramway représente par rapport au bus des avantages spécifiques que tiennent à rappeler les Verts.
Rappelons qu’il y a 1 bus toutes les 23 secondes à l’angle du Bd Foch et de la Rue d’Alsace. Rappelons que le réseau de bus de l’agglomération comptabilise environ 26 millions de voyages par an et que ce même réseau est aux limites de la saturation ! Le PDU prévoit une augmentation de 40% des voyages en transport en commun d’ici 2015, et seul le tramway peut répondre à cette ambition. Ainsi, le tramway permet une capacité de transport d’au moins 35 000 voyages/jour (contre 19 000 voyages/jour pour la meilleure ligne de bus actuelle). Le tramway, c’est aussi une vitesse commerciale de 21 km/h contre 18 km/h pour les bus, c’est une rame en moyenne toutes les 6 minutes, c’est une amplitude horaire de 5 heures à minuit, c’est une accessibilité assurée pour les personnes à mobilité réduite. Enfin, le confort du tramway est un critère déterminant par rapport aux bus, ce qui justifie aussi sa mise en ?uvre.
Le projet de « busway » pourrait être envisagé en tant que complément au tramway, mais les Verts tiennent à souligner que ce mode de transport reste plus proche du bus (capacité de transports de voyageurs, confort) que du tramway.
De plus, les Verts de l’agglomération notent qu’il est prévu une augmentation du réseau de bus de l’ordre de 10%, qui devra permettre de mettre en place le tramway tout en réorganisant l’offre de bus.
2. . mais qui doit s’accompagner d’une politique plus volontariste pour favoriser l’évolution des modes de déplacement
Le projet de tramway d’Angers Loire Métropole est certes une avancée, mais il ne résout pas tous les problèmes liés aux déplacements. Pour l’heure, l’agglomération de Grenoble est l’une des rares à avoir réussi à stopper la progression de la voiture avec la mise en place du tramway, accompagné de mesures très volontaristes pour encourager tous les autres modes de déplacements alternatifs à la voiture. L’objectif de réduire la place de la voiture dans notre agglomération est pour les Verts une véritable priorité qui n’est pour l’instant pas assurée, ni par le Plan de Déplacement Urbain, ni par le projet de tramway.
2.1. Renforcer les complémentarités avec les autres modes de déplacement
Les Verts de l’Agglomération d’Angers soulignent l’absence d’objectifs quantitatifs en matière de report modal. Dans le projet de PDU, l’intermodalité était déjà simplement abordée par trois mesures principales :
. Le développement de parcs relais . L'aménagement des pôles d'échanges . La création d'une centrale de mobilité (information)
Le groupe local des Verts de l’Agglomération d’Angers demande donc que l’intermodalité soit traitée de manière moins discrète, et regrette l’absence d’objectifs (et de mesures) précis concernant la coordination entre transports collectifs d’une part, et vélos et piétons d’autre part. La complémentarité des transports interurbains avec les autres modes de déplacements ne semble pas être une priorité comme l’avait déjà précisé les Verts de l’agglomération d’Angers dans le cadre de l’enquête publique sur le PDU. Et surtout, la création des « parcs relais » est perçue comme la principale solution pour encourager les automobilistes à utiliser les transports en commun. Les Verts de l’Agglomération pensent au contraire que l’analyse du report modal s’appuie sur une prise en compte globale de l’ensemble des modes de déplacements.
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Les piétons
Le Verts insistent sur la nécessité de mettre en place une signalétique spécifique pour les piétons, en lien avec l’arrivée du tramway, et insistent de nouveau sur la nécessité de le mise en oeuvre d’un « schéma directeur piétons ».
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Le réseau de bus
Il est nécessaire d’avoir une action forte sur le réseau de bus afin d’éviter de créer un réseau « à double vitesse ». Par ailleurs, les Verts de l’Agglomération d’Angers notent la « maigreur » des mesures envisagées pour améliorer le confort des bus, développer les arrêts ou stations, élargir l’amplitude des horaires des bus ou rendre accessibles les transports publics aux personnes à mobilité réduite, même s’il est prévu une extension du réseau de l’ordre de 10% avec l’arrivée du tramway. Enfin, des cadences supplémentaires de bus aux horaires de pointe, notamment le matin, devraient être envisagées.
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Le train
Comme les Verts l’avaient déjà noté dans l’enquête publique sur le PDU, le département manque d’ambition pour renforcer l’offre ferroviaire dans l’objectif de desservir le périurbain. Les mesures prises pour les liaisons périurbaines consistent au mieux à réorganiser le réseau de transports collectifs et au pire à créer de nouvelles voiries favorables à l’automobile. Aucune mesure en faveur d’un cadencement TER (à l’exemple de Nantes/Vertou) entre la ville centre et certaines villes de l’Agglomération (ou en limite du périmètre) ne semble être envisagée par le Conseil Général. L’articulation avec le réseau des cars de desserte départementale doit aussi être renforcée.
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Le tram-train
Le tram-train est un tramway qui peut circuler à la fois sur des voies urbaines et sur des voies de chemin de fer classiques. Une dizaine d’agglomérations ont des projets ou des études en cours (Aulnay-Bondy en Ile de France, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Grenoble, Est Lyonnais,…). Par rapport au matériel ferroviaire classique, le tram-train est plus léger, il a donc une meilleure capacité de freinage et d’accélération, il a plus de portes et s’arrête donc moins longtemps en station. Un arrêt de tram-train prend 1 minute au lieu de 2 minutes pour un arrêt de TER. Il est possible de créer de nouveaux arrêts sans pénaliser le temps de parcours. Le coût d’exploitation du tram-train est enfin moins élevé que celui d’un TER. Pour toutes ces raisons, les Verts de l’agglomération d’Angers souhaitent qu’Angers Loire Métropole étudie cette possibilité, qui permettrait de développer une réelle alternative à la voiture, notamment pour les habitants de la deuxième couronne, ce qui reste l’un des points noirs sur la question des transports en commun au niveau de l’agglomération.
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Le vélo :
Le tramway à Angers va permettre de développer 4,5 kilomètres de pistes cyclables[1]. Les Verts soulignent cet effort mais font valoir que le plus important reste de doter l’agglomération d’un « schéma directeur vélo » -actuellement en cours et qui, espérons-le, affichera la volonté de redonner une place à ce mode dans les déplacements urbains- permettant notamment de développer une continuité dans le maillage des pistes cyclables, ce qui reste une priorité pour le confort et la sécurité des cyclistes. Par ailleurs, les Verts insistent sur la nécessité de développer en complémentarité avec le projet de tramway des consignes avec gardiennage pour les vélos, notamment à proximité de la gare ferroviaire, permettant aux usagers d’utiliser le vélo, puis d’emmener le vélo dans le tramway et de le déposer pour prendre le train en toute tranquillité. Il paraît également indispensable en parallèle de développer une offre de prêt de vélo de courte durée, à proximité des stations de métro, comme le système « VéloV’ » à Lyon par exemple.
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La place de la voiture :
Aucune diminution, voire stabilisation, de l’offre de stationnement n’est énoncée. La création de parcs relais semble être le seul sujet « politiquement correct ». Toutefois, ces parcs relais (dont celui d’Avrillé semble nettement insuffisant) sont rarement présentés comme étant une compensation de suppression de places en centre-ville. Ils ont plutôt vocation à constituer une offre supplémentaire.
2.2. Pour une grille tarifaire sociale et écologique
En matière de tarification sociale, dont les modalités exactes ne sont pas encore connues, les Verts rappellent que le coût de stationnement dans le centre ville doit être supérieur au tarif « parking relais + Tramway » pour encourager l’intermodalité. Les Verts insistent sur la nécessité d’une mise en place d’une tarification familiale, et sociale. La mise en place du tramway peut être l’occasion de revoir une grille tarifaire, en lien avec les tarifs actuellement pratiqués pour le réseau de bus. Les réductions de tarifs pour les tickets unitaires ne constitueraient pas du point de vue des Verts une priorité contrairement aux réductions pour les abonnements.
2.3. Encourager de manière plus volontariste les Plans de Déplacement d’Entreprise
Des progrès significatifs pour le développement des plans de mobilité « entreprises » étaient présents dans le projet de PDU. Les mesures proposées marquent une volonté d’encourager les PDE, de les expérimenter notamment auprès des employés des collectivités publiques (dont le CHU d’Angers), ce qui a valeur d’exemple pour les entreprises privées. Les Verts rappellent simplement que les propositions pour développer les PDE doivent intégrer tant les « grands employeurs » que les « petites » structures présentes sur le territoire de l’Agglomération d’Angers. Avec la mise en place du tramway, les Verts préconisent dès à présent d’envisager une généralisation de la contribution d’Angers Loire Métropole et des communes concernées par le tracé à favoriser plus fortement la venue de leurs salariés, dans le cadre de leur Plan de Déplacement d’Entreprise.
2.4. Le nouveau Pont sur la Maine
La décision de créer un nouveau Pont sur la Maine n’est pas à l’origine une volonté d’Angers Loire Métropole, mais le résultat des prises de position de l’Etat et du Conseil Général. L’Etat aurait accepté un pont traversant à niveau la voie sur berges à condition de ralentir la circulation avant et après le nouvel ouvrage. La condition était de créer un premier rond point en amont, ce qui ne posait pas de difficultés particulières, et un second rond point en aval, c’est-à-dire insérer un ouvrage dans une trémie ! Ce second ralentissement nécessitait des précautions importantes, car nous nous situons sous le niveau de la Maine, et surtout, il occasionnait un surcoût déraisonnable. Le Conseil Général de Maine et Loire a opposé un « non » franc et direct à ce projet. Pour le Département, le tramway ne pourrait passer sur la voie sur berges que lorsqu’il y aura la mise en place d’un échangeur autoroutier complet à St Serge (en 2012) et lorsque la Rocade Sud sera effective (au mieux en 2015).
Les Verts de l’agglomération d’Angers considèrent toutefois que la construction d’un nouveau Pont sur la Maine n’est pas complètement satisfaisante. Certes, la pente devrait être réduite au maximum, mais elle reste importante pour la circulation des vélos. Il ne s’agit par ailleurs pas d’une réponse satisfaisante pour faire reculer dès maintenant la circulation sur la voie sur berges. Dans ces conditions, Les Verts d’Angers Loire Métropole envisageraient comme « compensation minimale » pour les cyclistes la mise en place de nouvelles pistes cyclables sur le pont de la Basse chaîne en encorbellement par exemple.
2.5. La création de la deuxième ligne et la continuité de la première ligne
En ce qui concerne plus spécifiquement le tracé sur la commune d’Avrillé, les verts se déclarent favorables à prolonger d’un kilomètre environ le tracé de la première ligne jusqu’au centre commercial de la Croix-Cadeau, afin de desservir une zone d’activité d’importance.
Enfin, les Verts de l’agglomération d’Angers soulignent la nécessité de mettre en place le chantier de la deuxième ligne le plus rapidement possible. Le tramway ne prendra tout son sens en tant qu’offre de transport en commun pour l’ensemble de l’agglomération, qu’avec la mise en place de deux lignes.
[1] Par comparaison, à Mulhouse, ce sont ainsi 13,9 kilomètres d’itinéraires cyclables le long des deux lignes qui ont vu le jour.