Par Romain Laveau, secrétaire départemental EELV
En signant l’accord de Paris sur le climat, début octobre, le parlement Européen a permis de rendre ce compromis historique effectif. C’est un formidable et encourageant signal pour bâtir ensemble une société respectueuse des ressources planétaires, promouvoir une réduction volontariste des pollutions et surtout sortir de l’ère des énergies fossiles au profit des renouvelables.
Sur tous nos territoires, une multitude d’acteurs mettent déjà en œuvre concrètement ces objectifs. Ce sont les associations de défense de l’environnement, les paysans bio, les entreprises de production d’énergies renouvelables, les ressourceries, les AMAP, les artisans formés aux nouvelles réglementations thermiques, certaines collectivités ambitieuses, les promoteurs des déplacements partagés, les enseignants, les adeptes des déplacements doux, les consomm’acteurs…
Tout en refusant le dogmatisme et les querelles politiciennes stériles, une grande partie de l’opinion est prête à aller plus loin et à s’investir pour préserver les générations futures d’un trop fort réchauffement climatique. C’est une grande chance! Il est dès lors de notre devoir de convaincre que nous sommes capables avec Europe Écologie de constituer une force politique utile et incontournable dans ce contexte. Pourquoi? Parce que les autres formations politiques ne parlent pas de ce sujet ou bien à la marge. Parce que notre projet est global, coopératif et que nous avons déjà démontré notre capacité à œuvrer dans des exécutifs pour peu que les engagements pris étaient tenus.
Une nouvelle page se tourne à l’occasion de ces élections présidentielle et législatives. Un besoin de renouveau très fort après un quinquennat marqué par les renoncements aux valeurs fondatrices de la gauche et de l’écologie. Pour rassembler, il faut donc rétablir la confiance par l’action, faire preuve d’un courage politique dépassant les arrangements entre amiEs à la petite semaine, et surtout, surtout, avoir une vision désirable et crédible d’un avenir partagé. Il ne s’agit ni d’être clivant, ni mièvre, ni cynique mais franc et ouvert.
La période est terne, c’est vrai, et les raisons de désespérer multiples, mais les enjeux écologiques nous obligent. Les initiatives écolos et solidaires qui se développent partout sont le moteur de ce vrai changement. Il faut les porter, les partager et les défendre avec fierté. L’écologie et l’engagement politique sont deux causes très nobles qui valent la peine d’être portées, soyons-en persuadés pour convaincre autour de nous.
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